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Extramadura
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30 mars 2009

Où est le piège? Page arrachée au journal de Hazzel

Sans_titre_4

Son voile qui volait qui volait
son voile qui volait au vent!

il y avait sur la colline
une petite gamine*
elle n'aimait rien tant que danser

elle n'aimait rien tant que chanter

quand elle entendait le violon
le fifre et l'accordéon

oh ma mère, rien ne la retenait

ni le lait sur le feu
ni l'enfant à bercer
ni le feu à tisonner
ni la lessive à tordre

elle s'encourait vers le sommet
elle rejoignait le trio magique

en galoches ou nu-pieds
elle s'envolait vers les hauteurs

elle emportait comme une longue trainée de mariée
l'étoffe légère qui lui servait d'écharpe et de couvre-chef

Ah les rires légers qui bondissaient dans sa gorge
comme les roulis des torrents sur les roches rougies
de dur bauxite

elle bravait les interdits
et les pensées lourdes de qu'en dira-t-on

elle virevoltait comme un insecte à la tombée du soir
attiré par le souffle et la sueur du promeneur pressé
comme un papillon ébloui par la lueur chaude de feux de camp

elle s'élançait vers les sons comme on s'élance vers l'amour
elle vibrait comme feuille rousse résistant aux premiers frimats

elle inventait la vie
et nul n'était insensible à sa beauté sauvage
à ses gestes audacieux

les musiciens jouaient pour le plaisir de la voir danser et danser encore
elle ne se savait gibier
elle ne se pensait en danger
elle confondait son être avec la joie de la nature
le plaisir de sa course

toute à sa merveilleuse évolution
à ses heureuses improvisations

elle ne se sentait pas mortelle
réellement l'était-elle?

Hazzel, le 27 mars 3h 17 précises (heure d'hiver)

(pour mon petit frère qui aime les belles chansons)

* sur une autre version Hazzel avait écrit "sirène"

________________________________________

référence de notre enfance:

c'est une chanson que chantait la maman de Hazzel (qui avait une très jolie voix), lorsqu'elle avait 4-5 ans

C'était un'jeune fille
Qui n'avait pas quinze ans. (bis - les deux vers)
Ell' s'était endormie
Au pied d'un rosier blanc.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

Ell' s'était endormie
Au pied d'un rosier blanc. (bis - les deux vers)
Le vent soul'va sa robe
Fit voir son jupon blanc.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

Le vent soul'va sa robe
Fit voir son jupon blanc. (bis - les deux vers)
Et ses bell's jarr'tières roses
Et son beau cuisson blanc.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

Et ses bell's jarr'tières roses
Et son beau cuisson blanc. (bis - les deux vers)
Et d'autres choses aussi
De bien plus séduisant.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

Et d'autres choses aussi
De bien plus séduisant. (bis - les deux vers)
Heureux, heureux, celui
Qui sera son amant.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

Heureux, heureux, celui
Qui sera son amant. (bis - les deux vers)
Il aura le plaisir
De lui prendr' ça souvent.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

Il aura le plaisir
De lui prendr' ça souvent. (bis - les deux vers)
De ce que je veux dir'
La boucl' de son ruban.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

De ce que je veux dir'
La boucl' de son ruban. (bis - les deux vers)
Malheur à vous, Messieurs,
Qui pensiez autrement.

Son voil' par-ci, son voil' par là,
Son voil' qui volait, qui volait.
Son voil' qui volait au vent.

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