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Extramadura

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Derniers commentaires
25 décembre 2014

Le premier des Weihnachts Lieder que j'aie appris

 

 

 

 

 

Je te souhaite un merveilleux Noël

qu'il t'apporte la paix

et te transmette toute ma tendresse

 

 

Il est dur de grandir

terrible de vieillir

 

que de mercis dois-je

à ceux qui m'ont aidée

sur un chemin si ardu parcouru en quelques 10 années!

 

ce que tu sais de moi, garde-le comme un trésor...

ainsi fais-je envers toi

 

 

Tag

 

 

 

 

 

le but du chemin, c'est de cheminer ENSEMBLE

 

 

publié dans :Le premier des Weihnachts Lieder que j'aie appris

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24 décembre 2014

L'être (ou lavoir)

Ami,

 

je ne peux t'obliger à jouter ou texter ou rimailler avec moi ici si tu ne le souhaites plus ou ne le peux plus!

 

je ne suis pas un "monstre"!

 

Tu sais combien je suis moi-même occupée et tourmentée

 

Oui, si je te parle c'est que mon existence a recommencé

oh bien anémiée et abimée

 

mais je suis là et bien là à nouveau

 

seulement j'ai vieilli, ou mûri

 

je ne peux emprisonner nos créativités conjointes ou disjointes à ce petit bocal

d'ailleurs inconnu de tous!

 

nous vivrons encore 1000 errances

liés peut-être par un souvenir plus ou moins proche ou disctinct

 

nous connaîtrons tant d'aventures ou de non aventures

nous héros et anti-héros

 

nous sommes liés par un rêve qui ne s'effacera pas

 

et maintenant

ose donc me détromper

aie l'audace de me faire taire et baillonner pour que je n'aille pas au bout de mes raisonnements

aie le courage de tes sincérités

 

je t'embrasse

 

 

 

 

Tag au sourire angélique

 

publié dans: L'être (ou lavoir)

16 octobre 2014

La réplique

La cigarière s'assit
elle releva le jupon qui lui servait de jupe, elle saisit un cigare qui avait échappé aux feux de la lutte avec sa rivale,
Rosita
le dernier qu'elle ait pu garder
elle renifla son odeur tout en faisant pressions sur ses feuilles
son pied gauche, elle le faisait pivoter de droite à gauche, en mirant le reflet argenté au bout de la chaussure lustrée
on devinait sa jambe sous les bouillonnements du jupon, rouge et blanc

le carabinier la dévisageait l'oeil moqueur

"c'est Don josé qui te les a payé tous ces volants?
- qu'est-ce que ça peut te faire?
- tu ne les mérites pas?
- Quoi?
- tous ces hommes qui t'ont vêtue de pied en cap
- je n'ai jamais eu de cape! ni d'épée!
- bonimenteuse, joueuse de mots, génératrice de grands maux!
- et alors, le bon dieu m'a donné une langue c'est pour m'en servir!
- oui mais pas comme le font les vipères!
- monsieur a peur d'être piqué?
- très peu pour moi, tes sourires ne m'impressionnent pas!

ce faisant, il découvrait une impécable rangées de dents jaunies par la nicotine et grélée de caries

- les tiens non plus, tu pourrais faire un effort pour entretenir ton look de tombeur
- mais elles tombent comme des mouches autour de moi
- sous l'empire de ta mauvaise haleine!
tu confonds malaises et pamoisons!
- ta mauvaise foi est sans égale!
- ma lucidité oui, plutôt!
Brigadier, cesse de m'importuner, tu n'obtiendra rien de moi!
- tu es fidèle?
- bien entendu, qui t'a raconté autre chanson?
- tu penses encore à lui?
- Don José? bien sûr!
- pas Escamillo?
- il n'aimait que les toros, c'était l'amour vache, "amour à mort"
et c'est lui qui est mort!
- et toi, n'aurais-tu pas du mourir?
- José a frappé, mais sa jalousie le rendait aveugle, il m'a ratée brigadier!
- c'est injuste, il paye pour tes crimes
- non il paye pour son aveuglement, pour son manque d'audace, pour son manque de foi en la vie
mais il a conservé ma fleur car je la lui ai donnée
ce que je donne, je ne le reprends pas, brigadier!
- et ce sont ses faiblesses que tu admires?
- non c'est sa constance
- à ?
- à m'aimer comme à me haïr!
j'occupe toutes ses pensées, ce qui n'arrivera jamais avec toi, grand fat!
- et il occupe toutes les tiennes à ce que je vois
- je l'aime, cela t'étonne? une zingara n'a pas le droit aux vrais sentiments?
- race de vipères! vous n'avez ni coeur, ni âme, ou alors c'est aux démons, vos frères, que vous les donnez!
- je t'interdis de me parler comme ça, si j'avais un couteau, tu l'aurais déjà en pleine poitrine et tu demanderais pitié dans un dernier souffle
- mais tu n'as qu'un cigare pour toute arme! et ce n'est pas avec ça que tu vas délivrer l'élu de tes voeux!
- ce n'est pas un cigare brigadier!


[Dommage, il me donnait bien la réplique!

que de gâchis, que de gâchis!
mais comme disait feu ma mère: "on ne fait pas d'omelettes sans casser d'oeufs"
et aussi "en boca cerada, no entran moscas"
il aurait mieux fait de la garder fermée ce brigadier! ]


Elle essuya le couteau sur son jupon rouge, le replaça dans son étrange fourreau,
fouilla l'homme à la recherche d'une clé

la place était déserte sous la pleine lune
il ne pleuvait
ni ne ventait

le corps avait juste produit un son mat lorsqu'il s'était affaissé sur le sol

la route était libre

et personne ne ferait une recherche d'ADN avant au moins un siècle!


KNTHMH
sans protection

 publié dans: La réplique - Nos errances

le 15/10/2014  à 23h 30

 

 

 

Commentaires

je n'existe que par la magie d'un site

qui s'il persiste ou persistait à être porté disparu

emporterait le reflet de mon existence

 

bien des soucis

bien des chagrins en ce moment me ligotent

 

je suis et fus fidèle jusqu'au bout

 

sera-ce donc le bout?

 

 

 

Tah des dernières errances

28 septembre 2014

Etrangement!

-

 


Étrangement calme et serein
Un poète se tient assis
A sa table toute une nuit
Griffant de lugubres quatrains

On murmure qu'il se repaît
L'esprit des pétales fanés
D'une rose rouge qui pend
Son pied dans un verre de sang

Étrangement calme et serein
Un poète me déshabille
Crie-t-une rose dans la ville
En se cachant
En se cachant les doigts le sein

Un poète étrange manière
D'un petit canif argentin
Dans les os du dos de sa main
Cherche une rime avec il rêve

On chuchote mais ce sont des bruits
Qu'il a jadis perdu l'esprit
D'avoir trempé sa plume à tous
Ses encriers pleins de vin doux

Dou doucement d'étranges manies
Un poète au cœur argentin
Crie la rose au creux de sa main
Un poète un poète me déshabille

Dans un verre de vin rouge sang
Chante une rose nue qui danse
Un poète étrange se penche
Et tombe sur son couteau blanc

Il est rouge rouge de sang
Le cœur du poète imprudent...

 

Je t'aime

Elle m'aime

Tu rêves

 

 

Paroles et Musique :
A. Féral  04/01/1968

 

 

publié dans: Etrangement! - Nos errances

28/09/2014

26 septembre 2014

Opération toiture

Depuis 4 ans (poignet cassé) je n'avais pas réussi à faire l'entretien des toitures.

 

Avec ce "grand beau" que nous vivons depuis la fin août, j'ai réussi à soustraire 8 après-midi  (3 heures en fin d'APM, juste avant le coucher du soleil) pour travailler prudemment.

 

Les problèmes principaux:

- haute température des tuiles chauffées par le soleil pendant des heures

- blessures aux mains en raison de la matière abrasive qui constitue la tuile romane ancienne

- risque de tendinite au poignet (geste répétitif: grattage des mousses sur les pentes nord)

- perte d'équilibre et chute bien évidemment

- blessures ou échauffements produit par les harnais

- déplacement de tuiles et coincement de la corde entre les tuiles

- défaud d'assurance et d'arnachement: place des noeuds, des freins, des prussiks (on finit par oublier lorsqu'on ne fait plus de travaux nécessitant de s'arnacher et de s'auto assurer! 4 ans c'est loin...)

 

Au départ, pas de problème majeur, je fais de petits séjours sur les pentes ne nécessitant pas de harnachement

après expériences "cuisantes", j'opte pour des gants (deux paires superposées: une en coton, recouverte par une en cautchouc pour gros travaux de maçonnerie)

pour un vieux sweet moltonné à manches longues et un vieux pantalon de survet, ample, en toile polyester résistante mais souple qui amortiront le feu du harnais et du baudrier et ne limiteront pas l'ampleur de mes mouvements de bras et de jambes

pour des sous-vêtements de bon maintien, souples, à coutures plates ou sans couture afin d'éviter d'être serrée, boudinée et d'être soumisse à des frottements douloureux

pour des chaussettes en coton et de vieux basquets bien lacés, à la semelle qui agrippe encore

pour un bonnet trafiqué en maille nylon qui protège mon cuir chevelu du rayonnement solaire et de toutes les poussières

 

ensuite, pour aborder les pentes dangereuses, je révise à l'avance tous mes principes d'escalade, en fait je tâtonne, j'expérimente des noeuds, et la validité de mes assurances en simulant l'effet de chutes au sol pour éprouver la solidité des attaches, la résistance des cordes et l'efficacité des prussiks!

en bonne adepte du "confort suisse", j'ai rajouté un bloqueur yoyo, on ne sait jamais...

 

malgré toutes mes précautions, la poussière arrive dans mes poumons, et comme je suis allergique, je tousse depuis que l'opération est commencée

non, je ne mets pas de masque, déjà trop de contraintes avec les gants, le harnachement, la sueur que je ne peux essuyer (le fait d'être vêtue un peu comme en hiver alors que la température est élevée)

 

et inévitablement je suis à la limite de la tendinite, ce qui n'est pas recommandé pour jouer du clavier!

 

 pour oublier que c'est un boulot fastidieux, je chante et j'observe du coin de l'oeil les passants éventuels, certains me saluent, je leur répond, personne ne s'étonne de la présence d'une femme en bord de toiture à 10 mètres de haut, les mentalités ont bien évolué depuis quelques 40 années!

(autrefois on me moquait:"vous êtes bien assurée? c'est votre veuf qui va toucher la prime!" façon de désapprouver mes "prouesses", après tout pourquoi c'était pas mon homme qui faisait ça au lieu de cuisiner! ah ces couples modernes!!!etc...)

 

le travail est très morcelé, vu qu'on s'occupe aussi des parents et qu'on a diverses obligations artistiques et associatives

 

il me faudrait encore trois belles après-midi pour achever le travail

nous verrons bien si j'y parviens.

 

je me félicite de continuer la danse (7h par semaine) pour conserver souplesse et équilibre sur bons appuis! je souhaite conserver la forme encore longtemps, ce qui garantira une longue autonomie lorsque l'âge se fera pesant

d'ailleurs DJM et moi venons d'inaugurer un cycle "équilibre" qui durera jusqu'à Noël à raison de 2h par semaine. (dans le cadre des programmes de prévoyance en faveur d'un bien vivre la vieillesse)

 

 

signé:

 L'un de nous deux et pas la moindre!

(surtout lorsqu'elle fait le "poids mort"!)

 

 

 

vendredi 26 septembre 2014 à 01h27

 

 

 

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26 septembre 2014

Infiniment

Infiniment rien
infiniment tout
infiniment désolé
infiniment proche comme lointain

infiniment seuls
l'un sans l'autre
et l'autre sans l'Hun

tu reprendras bien de mon steak tartare?

je sourirai comme si tout était normal
tu me diras que c'est une bonne chose de fête

aile
tour
serrage

est?


KNTHMH tresse six bigines

dans: Infiniment

 



 

22 septembre 2014

Où tu m'emmènes?

Un mari attentif prend soin de sa femme:

 

 

 

 

21 septembre 2014

Histoire de fou?

 Le correspondant appelle depuis un fixe, l'indicatif départemental est celui d'une petite partie de la famille dont je ne connais pas les numéros par coeur, je prends donc l'appel
- Allo, j'écoute!

La voix plutôt masculine (ou celle d'une femme âgée?)
- Oh, vous n'êtes pas la personne que j'attendais!

Moi, un peu agacée, mais néanmoins amusée:
- Non, je ne pense pas!

La voix (plutôt que de s'excuser):
- J'ai composé le numéro en "automatique"
qui êtes-vous? (ce culot!!!)

Moi, assez estomaquée (je connaissais l'écriture et le dessin automatique
voilà qu'il y a le téléphone automatique?
Alors quoi, tu composes un numéro à l'aveuglette, et tu demandes à celui qui te répond qui il est???)
mais croyant reconnaître la voix d'une personne en particulier, et à la manière d'un "Rabbi Jacob":
- Vous n'êtes pas E####?

La voix:
- Non!

Moi, assez autoritaire mais non moins enjouée:
- Alors je ne suis pas la personne que vous recherchez, bonne journée!

Et je raccroche.



Renseignements pris (hors antenne, plus tard)
ce numéro m'a appelée 3 fois
et la région d'où il provient est M####, L G M

je vais donc prendre contact avec ma famille, on ne sait jamais...

 

COMMENTAIRES

De plus en plus étrange...
je viens d'être contactée (par téléphone) pour confirmer que j'avais bien une résidence à La Rochelle!

Forcément c'est inexact
j'ai infirmé!
le 2014-09-19 à 12h27 -

 

 

 

12 septembre 2014

On se pâme ou l'on rit...

Commentaires

En veillant dans ma montagne

j'attends

je rêve

j'espère

 

je chante

j'incante

 

sens-tu ma main?

sur ton front

ou posée sur ton coeur

 

je n'ai pas besoin de bijoux

j'ai gardé l'émeraude

et la rose des sables

les rubis

et la chaine d'or

 

le vent parle à mon oreille

je sais que l'hiver monte

malgré le soleil et sa caresse automnale

 

on ne voit bien qu'avec le coeur

voilà qui peut remplacer une vue défaillante

ou des idées trop basses

 

je regarde vers le haut

même si je n'aperçois rien

 

la terre est ronde

nous ne pourrons que nous croiser ou nous rencontrer à nouveau!

 

KNTHMH dans: On se pâme ou l'on rit...

30 août 2014

Des grives au loup... ou à défaut de grives, merles siffleurs

Commentaires

l'automne ramènera le chant de la migrante ou migratoire...

 

 

KNTHMH dans:Des grives au loup... ou à défaut de grives, merles siffleurs

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