Herri Urrats 25 ème édition St Pee-sur-Nivelle

SAINT-PÉE-SUR-NIVELLE. --Dans une ambiance festive et bon enfant la vingt-cinquième édition de Herri Urrats a rassemblé comme d'habitude une foule énorme toute la journée autour du lac

Un élan de reconnaissance: Jean-Baptiste Dirassar

(photo Sud-Ouest)

Une fois de plus c'est une foule énorme qui s'est retrouvée tout autour du lac de Saint-Pée-sur-Nivelle pour le traditionnel « Herri-Urrats » en faveur des ikastola. Et une fois de plus, tous les ingrédients étaient réunis pour un succès populaire de très grande ampleur : chants, bertsu, musique, danses, jeux et ateliers pour enfants, expositions, « zikiro » et autres repas, du matin au soir une ambiance des plus joyeuses aura régné sous un soleil printanier, quelque peu boudeur le matin, beaucoup plus généreux l'après-midi. Une fête très colorée donc où l'on a particulièrement remarqué la présence d'une jeunesse enthousiaste, visiblement heureuse de participer à un tel rassemblement.

« L'aboutissement d'un quart de siècle d 'efforts »

L'un des temps forts de ce rendez-vous c'est chaque année la réception officielle avec de nombreux invités venus d'horizons très divers. Pour la première fois, on a remarqué la présence de M. Philippe Carrière, inspecteur d'académie, une présence ressentie comme le signe d'une reconnaissance accrue de la part de l'Éducation nationale.
Du reste, la réception a aussi revêtu une importance plus exceptionnelle ce « Herri-Urrats » étant le 25e, l'aboutissement donc d'un quart de siècle d'efforts persévérants. « Une excellente occasion de jeter un coup d'?il sur le chemin parcouru » a souligné Paxkal Indo, le jeune président de Seaska.
On a donc évoqué les débuts de « Herri-Urrats », la foi ardente de ses pionniers, les difficultés qu'il a fallu surmonter et les appuis obtenus. Un regard sur le passé donc mais également sur tout ce qui reste à faire, l'un des premiers objectifs étant la mise en place d'une convention entre Seaska et l'éducation nationale. Pour Paxkal Indo comme pour Philippe Carrière, les négociations doivent avancer avec la ferme volonté d'aboutir. Un optimisme raisonné partagé par Max Brisson, le président de l'Office public de la langue basque.
Les préoccupations plus immédiates n'ont pas été perdues de vue, notamment les inquiétudes à propos de certains postes qui posent problème pour la rentrée de septembre. Enfin, il y a eu une grande brassée de remerciements pour tous ceux qui aident Seaska.